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Tutelle de notre ensemble scolaire, les s\u0153urs de Saint-Paul de Chartres participent quotidiennement \u00e0 la vie de l’\u00e9cole primaire et du coll\u00e8ge, aupr\u00e8s des \u00e9l\u00e8ves et des personnels.<\/p>\n
Leur bienveillance, leur d\u00e9vouement, et leur grand int\u00e9r\u00eat pour l’\u00e9ducation de tous les enfants, en font une des grandes chances de notre \u00e9tablissement.<\/p>\n
Merci \u00e0 vous Soeur Elisa, Soeur Marie-Sophie, Soeur Th\u00e9rese-Elisabeth.<\/p>\n
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L’ensemble scolaire Mercier Saint-Paul r\u00e9sulte de la fusion de l’\u00e9cole de gar\u00e7ons Mercier et de l’\u00e9cole de filles g\u00e9r\u00e9e par les s\u0153urs, donnant ainsi le nom de l’\u00e9cole des filles de Saint Paul.<\/p>\n
Mais bien avant cela, l\u2019\u00c9cole de fille de Meulan, cr\u00e9\u00e9e en 1680, a pour mission l’instruction des filles de pauvres gens. Elle deviendra l’\u00e9cole de Saint-Paul lorsque 2 s\u0153urs de la Congr\u00e9gation de Saint-Paul de Chartres viennent en prendre la direction en 1724.<\/p>\n
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Congr\u00e9gation religieuse<\/a> f\u00e9minine de droit pontifical<\/a> et plus ancien institut missionnaire de femmes, la congr\u00e9gation est fond\u00e9e sous le titre de Filles de l’\u00e9cole en 1696 par le p\u00e8re Louis Chauvet cur\u00e9 de paroisse d’une commune d’Eure et Loire (30 km de Chartres).<\/p>\n <\/p>\n La premi\u00e8re communaut\u00e9 est confi\u00e9e \u00e0 Marie-Anne de Tilly, cofondatrice de la communaut\u00e9 qui pr\u00e9pare ses jeunes compagnes pour leur mission\u00a0: instruire les enfants, soigner les malades et visiter les personnes \u00e2g\u00e9es<\/strong> gr\u00e2ce \u00e0 de petites communaut\u00e9s de deux ou trois s\u0153urs.<\/sup><\/p>\n L’abb\u00e9 Chauvet r\u00e9unit quelques filles de la campagne anim\u00e9es par le d\u00e9sir de chercher Dieu et de servir leurs fr\u00e8res de mis\u00e8re. Elles furent form\u00e9es pour devenir de bonnes maitresses d’\u00e9cole et pour aller vers les pauvres et les malades.<\/p>\n En 1708<\/a>, l’abb\u00e9 Chauvet confie la communaut\u00e9 croissante des s\u0153urs \u00e0 l’\u00e9v\u00eaque de Chartres qui leur attribue une habitation \u00e0 Saint-Maurice dans les faubourgs de Chartres<\/a> et leur donne le nom de filles de Saint-Paul. Apr\u00e8s leur transfert, les s\u0153urs \u00e9tendent leur rayon d’action \u00e0 de nombreuses petites \u00e9coles rurales et se r\u00e9pandent dans d’autres dioc\u00e8ses.<\/sup><\/p>\n En 1727, <\/span>\u00e0 <\/span>la <\/span>demande <\/span>du Roi Louis XV, quatre S\u0153urs <\/span>s’embarquent <\/span>pour la Guyane en vue de servir les malades <\/span>de <\/span>l’h\u00f4pital <\/span>et <\/span>d’instruire <\/span>les <\/span>enfants <\/span>de la <\/span>ville <\/span>de <\/span>Cayenne. <\/span>Satisfait <\/span>du <\/span>travail <\/span>des S\u0153urs, le <\/span>gouvernement <\/span>en <\/span>demanda <\/span>d’autres <\/span>pour <\/span>l’\u00cele <\/span>Bourbon<\/span> (La <\/span>R\u00e9union) <\/span>en<\/span>1770 puis pour <\/span>l’\u00cele <\/span>de <\/span>France <\/span>(\u00cele <\/span>Maurice) <\/span>en 1775.<\/span><\/p>\n Bien que menac\u00e9e au moment de la R\u00e9volution fran\u00e7aise, la congr\u00e9gation<\/a> subsiste et va m\u00eame jusqu’\u00e0 s’\u00e9tendre sur le territoire fran\u00e7ais <\/strong>et \u00e0 l’international. A travers ses missionnaires qu’elle envoie partout en Europe et dans le reste du monde, la congr\u00e9gation s’implante en Tha\u00eflande, \u00e0 Hong Kong, en Cor\u00e9e, en Chine, en Indochine, et au Japon<\/strong>. Depuis, la m\u00e8re g\u00e9n\u00e9rale a sa place au Vatican<\/strong><\/p>\n Avec la R\u00e9volution fran\u00e7aise<\/a>, les religieuses sont dispers\u00e9es et les maisons supprim\u00e9es, l’institut est r\u00e9organis\u00e9 par Marie Josseaume en 1794<\/a>. En 1818<\/a>, elles prennent pied \u00e0 la\u00a0Martinique<\/a>\u00a0et en 1820<\/a>, \u00e0 la\u00a0Guadeloupe<\/a>, \u00e0 la demande du gouvernement de fournir des infirmi\u00e8res dans les h\u00f4pitaux militaires. L’\u00e9poque marque le d\u00e9but d’un grand \u00e9lan missionnaire dans le monde entier qui a surtout lieu du milieu du XIX<\/span>e<\/sup><\/abbr>\u00a0si\u00e8cle au milieu du XX<\/span>e<\/sup><\/abbr>\u00a0si\u00e8cle. Apr\u00e8s de nouvelles fondations fran\u00e7aises dans le reste de l’Europe (en\u00a0Allemagne\u00a0surtout, par la sup\u00e9rieure de Strasbourg\u00a0; en\u00a0Angleterre\u00a0\u00e0 Birmingham, directement de Chartres en 1847), les s\u0153urs s’ouvrent aux missions de l’Extr\u00eame-Orient<\/a> devenant le plus ancien ordre missionnaire de femmes<\/sup>:\u00a0Tha\u00eflande,\u00a0Hong Kong\u00a0(1848),\u00a0Cor\u00e9e,\u00a0Chine,\u00a0Indochine<\/a> o\u00f9 se distingue M\u00e8re Benjamin<\/a>, Cochinchine<\/a> occidentale\u00a0en 1860<\/a>\u00a0(1821-1884), Japon, etc. Les s\u0153urs re\u00e7oivent le d\u00e9cret de louange<\/a> en 1861<\/a> et leurs constitutions<\/a> sont d\u00e9finitivement approuv\u00e9es par le Saint-Si\u00e8ge<\/a> en 1949<\/a><\/sup>.<\/p>\n <\/p>\n L\u2019Acad\u00e9mie fran\u00e7aise<\/a> leur d\u00e9cerne le prix de la langue-fran\u00e7aise<\/a> en 1927 pour l’ensemble de leurs \u0153uvres. Le prix de la langue fran\u00e7aise<\/b> est un ancien prix<\/a> annuel de litt\u00e9rature, cr\u00e9\u00e9 en 1914<\/a> par l’Acad\u00e9mie fran\u00e7aise<\/a> et d\u00e9cern\u00e9 pour la derni\u00e8re fois en 1984<\/a>. Il r\u00e9compense les auteurs de l’expression fran\u00e7aise en dehors de ses fronti\u00e8res.<\/p>\n <\/p>\n Pour plus de d\u00e9tails sur l’histoire de S\u0153urs et leurs actions \u00e0 travers tous les continents :<\/p>\nLa congr\u00e9gation des s\u0153urs de Chartres est n\u00e9e en Beauce en 1696<\/strong>. L’objectif \u00e0 l’\u00e9poque \u00e9tait de prendre soin des pauvres dans les campagnes ravag\u00e9es par la guerre.<\/h4>\n